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LETTRES A JEAN PAULHAN 1944-1963 - "L'ALARME VAT ETRE DONNEE"

Date de parution : 01/05/2013

Editeur :

CLAIRE PAULHAN

Nombre de pages : 330

Langue : FRANÇAIS

En Résumé :

Livre neuf. Lettres à Jean Paulhan 1944-1963. Ce volume contient 125 lettres "enchantantes" de Chaissac (dont l'orthographe a été respectée) à Jean Paulhan. Non seulement celui-ci a donné à Chaissac, qui se voulait plus écrivain qu'artiste, une certaine légitimité en littérature, mais tout comme Raymond Queneau, il a aimé le défendre. Pierre Jean Jouve écrivit dans son «Journal sans date», En Miroir (Mercure de France, 1954) : «Un plus mauvais jour fut celui où je rencontrai Jean Paulhan, car on sait le dommage qui s'ensuivit pour toute une partie de mon œuvre.» Si la vie éditoriale du poète, entre 1925 et 1961, a été partiellement entre les mains du directeur de La NRF, Jean Paulhan a peut-être été, parmi ses correspondants, le plus à même de comprendre le secret de son œuvre : en témoignent ces 149 lettres d'un Jouve ombrageux et angoissé par l'édition de ses textes, ainsi que les 19 lettres retrouvées de Paulhan (les autres ont été détruites par Jouve) et un livre dédié à Paulhan, mais publié chez Grasset, Le Paradis perdu (1929).
Accordant d'abord sa pleine confiance à celui qu'il nomme son ami, puis devenant hyper-sensible à toute critique – seuls Bernard Groethuysen, Gabriel Bounoure et Jean Wahl lui donnèrent quelque satisfaction à La NRF –, Jouve s'évertua à ne pas abandonner sa «continuelle position de défense», hormis pendant le temps de la guerre, où il entama avec son interlocuteur un dialogue d'une nouvelle force, aimantée par la «cause sacrée» de la Résistance.
Rythmé par plusieurs crises, ruptures et réconciliations dont le mouvement se clôt abruptement en 1961, ce corpus de 168 lettres ajoute peut-être du secret au secret de Pierre Jean Jouve, ne serait-ce qu'en raison de l'absence presque totale de la voix de Jean Paulhan. Cependant, rompre n'est pas haïr, c'est souffrir, affirme Jouve dans En Miroir : «Mais qui donc est responsable ? Est-ce la tendance de rupture intervenant sans finesse, sans ruse, sans diplomatie – ou sont-ce les animosités exceptionnelles qui, dans la société parisienne surtout, ont répondu à mon travail et à mon existence ? Je mourrai sans doute n'ayant pas trouvé de réponse.» C'est l'une des questions que Jouve semble avoir posée à Paulhan.

44,00 €

Disponible

En stock

fiche technique

ISBN : 9782912222428

Présentation : Broché

Largeur : 130 mm

Hauteur : 215 mm

Épaisseur : 25 mm

Poids : 529 g