La Magdeleine aux baisers. Livre illustrée rassemblant 8 lithographies en couleursde Max Schoendorff et un long poème de José Pierre. 111 exemplaires en typographie et lithographie sur vélin d'Arches. Emboîtage Davin « On aperçoit la mesure passablement prométhéenne de l'exigence requise quand peindre n'implique rien d'autre - pour user d'expressions aujourd'hui assez banalisées, voire menacées d'obsolescence - que de changer le monde et transformer la vie : transformer l'homme en changeant son « rapport » au monde. Pas moins. Cette oeuvre y travaille avec un sens aigu du ressassement. Sa patiente efflorescence en est toujours hantée qui se sert des mécanismes de l'apparence pour ménager des apparitions improbables comme autant d'extensions métaphoriques du réel. » Christian Bernard
« Seigneur, si ce n'est trop demander à ton âme compatissante, Daigne entrer dans la demeure du péché, Éphémère retraite de ton impudique servante : Cette tente blanche, là-bas, au pied de la colline, La maison de toile aveuglante sous le soleil À laquelle un phallus doré tient lieu de girouette. » José Pierre